2011 Septembre

Editorial: la beauté intérieure des Lanthanides

de Deborah Collins

En novembre 2005, Jan Scholten publiait la première édition de L’Odyssée des Lanthanides. Pour ceux qui avaient déjà utilisé ses travaux sur le tableau périodique en homéopathie, une meilleure compréhension des Lanthanides a semblé être un pas logique et bienvenu, permettant l’utilisation de nombreux éléments qui jusqu’alors n’avaient même pas été considérés comme remèdes. Cela semble, en fait, opportun car ces éléments sont de plus en plus utilisés dans nos technologies, comme par exemple, le laser, les appareils optiques et les télévisons en couleur. Il semble donc approprié qu’ils soient maintenant disponibles dans notre panoplie de remèdes. Très rapidement, les Lanthanides sont devenus indispensables dans le traitement des maladies auto-immunes, ces maladies précisément qui bien souvent restaient hors d’atteinte de nos traitements homéopathiques.

Comme les Lanthanides eux-mêmes, qui avant leur découverte étaient cachés derrière d’autres éléments, les patients ayant besoin des ces remèdes ont une qualité secrète. Leur vie intérieure tend à l’emporter sur leur vie extérieure et ils ont tendance à se battre contre leur propre « ombre » plutôt que de la projeter sur les autres. Ils découvrent et développent leur autonomie ou, comme c’est le cas pour les remèdes de la partie droite du tableau périodique, ils y renoncent. Ce combat intérieur peut s’inscrire dans les maladies auto-immunes, comme par exemple, la sclérose en plaques, la maladie de Crohn, la polyarthrite rhumatoïde ou le lupus érythémateux. On peut aussi le retrouver dans les troubles psychologiques, tel que l’auto-mutilation.

Au fil du temps, nous découvrirons probablement que beaucoup de patients ayant répondu partiellement à des remèdes plus connus, tel que Phosphorus ou Sulphur, auront de meilleurs résultats avec des remèdes plus finement accordés. La compréhension du tableau périodique dans son ensemble a grandement facilité cette précision en élargissant notre champ de recherche lors des consultations : terrain familial, spiritualité, passe-temps, etc. Une connaissance des étapes du tableau périodique est impérative pour une sélection précise du Lanthanide requis ; c’est sans doute le moyen le plus efficace pour différencier ces remèdes. Un livre excellent pour comprendre les différentes étapes, et qui complète parfaitement le livre de Jan Scholten L’Odyssée des Lanthanides, est celui d’Ulrich Welte Le Tableau Périodique en Homéopathie ; la série Argent.

Malgré leur succès grandissant et leurs excellents résultats, certains homéopathes hésitent à utiliser les Lanthanides, soutenant qu’ils n’ont pas fait l’objet d’expérimentations traditionnelles. D’autres demandent : « Pourquoi de nouveaux remèdes, alors que nous ne connaissons pas suffisamment ceux dont nous disposons déjà? » Malheureusement, nous, homéopathes, n’avons pas été consistants dans nos résultats, comme dans les maladies auto-immunes par exemple, et ce manque de consistance demande que nous poursuivions le développement de notre science. La compréhension et l’application de la logique inhérente dans la nature peuvent rendre possibles les prescriptions de remèdes même peu connus, en se basant sur leur position dans un règne donné ; ce qui est connu pour des membres d’un groupe particulier peut être étendu et ajusté aux membres moins connus. Le travail de Jan Scholten non seulement augmente nos capacités thérapeutiques, il nous offre aussi la possibilité de nous rapprocher des merveilleux principes de la création et de suivre le chemin tracé par Hahnemann pour le mieux-être de tous et du monde.

Jan Scholten nous propose deux articles sur les Lanthanides. Le premier décrit les qualités des Lanthanides en tant que tels et commente le fait que nous les retrouvons souvent chez les homéopathes eux-mêmes ; il les nomme « le cadeau de l’homéopathie aux homéopathes » qui si souvent pensent que si l’homéopathie peut guérir leurs patients, il n’en va pas de même pour eux ! Dans le deuxième article, il souligne le rôle du sel Neodymium sulphuricum, démontrant son utilité, particulièrement chez les femmes qui se battent pour trouver leur autonomie dans leurs relations : « un remède féministe ». Il nous offre dix exemples de cas où Neodymium sulphuricum s’est avéré efficace, nous permettant ainsi de bien apprécier le remède et ses applications. Une collection substantielle de cas nous est ensuite proposée par des homéopathes ayant une expérience poussée dans la prescription de Lanthanides : Ulrich Welte, Ramon Frendo, Patricia Le Roux et Marie-Luc Fayeton.

Nous espérons que ce numéro inspirera ceux d’entre vous qui utilisent déjà ces remèdes et vous aidera à approfondir vos connaissances. Nous espérons aussi, pour ceux d’entre vous qui n’en ont pas encore fait l’expérience, que ce numéro vous donnera l’envie de découvrir et d’étudier ces fantastiques remèdes, ainsi que leur signification croissante dans le monde d’aujourd’hui. 

Photo: Jan Scholten

 

 

Catégories: Editoriaux
Mots clés: Lanthanides
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la beauté intérieure des Lanthanides
Reply #1 on : Sun July 01, 2012, 16:29:58
Bonjour,
Je m'initie depuis quelques mois à la technique pronée par Scholten. Dans son livre sur les Lanthanides, je remarque que pour un remède comme Neodymium carbonicum, il retient les concepts clés de l'élément Neodymium, de l'élément Carbone, de la série des Lanthanides, ce qui jusqu'ici est cohérent. Par contre, il ne retient que es concepts clés de l'étape 6 (Néodymium) et non celle de l'étape 10 (Carbone). Pourquoi ? Et comment faire pour savoir à quelle étape(s) appartient un remède minéral ?
Merci.